Mauvaise qualité de l'air
Causes, conséquences et comment y remédier
L’indice de qualité de l’air permet de déterminer si l’air est mauvais, en mesurant les impuretés contenues dans l’air. Celles-ci nuisent à votre santé et favorisent dans certaines conditions l’apparition de maladies respiratoires.
L’article suivant vous explique comment savoir si la qualité de l’air est mauvaise, quelles en sont les causes et quelles mesures permettent de l’améliorer.
Comment déterminer la qualité de l’air intérieur et de l’air extérieur
Le service météorologique mesure la qualité de l’air quotidienne. L’évaluation de l’indice de la qualité de l’air repose sur des directives et règlements européens. Ceux-ci filtrent la valeur moyenne journalière respective, la valeur moyenne horaire ou la valeur moyenne sur une demi-heure de certains polluants.
De plus, un indice de pollution ou plutôt un indice de qualité de l’air est établi pour contrôler la qualité de l’air selon un système d’évaluation. Là, les valeurs limites des différentes impuretés de l’air sont mesurées en microgrammes par mètre cube d’air et classées selon une échelle d’évaluation claire allant de l’indice 1 (très bon) à l’indice 6 (très mauvais).
Il existe également la possibilité de déterminer la qualité de l’air dans votre maison, à l’aide d’un appareil de mesure certifié TÜV ou d’un appareil de mesure multifonctions. Ces appareils vous permettent par exemple de mesurer la concentration de particules fines, l’humidité de l’air ainsi que la concentration en oxygène et en CO2 à l’intérieur du bâtiment.
Conseils pour remédier à une mauvaise qualité de l'air
Découvrez dans ce qui suit les principales causes d’une mauvaise qualité de l'air et la façon d’y remédier :
Air sec
L’air intérieur sec provient notamment du chauffage en hiver et d’une ventilation insuffisante. Des études ont montré qu’aérer régulièrement permet également de réduire le risque d’infection.
Aérez régulièrement et de manière correcte. Vous pouvez contrôler relativement facilement l’humidité de l’air dans votre espace de vie grâce à un humidificateur d’air ou un système de ventilation contrôlé.
Circulation, feux d’artifice et usines
La circulation, les feux d’artifice et les usines entraînent une forte pollution de l’air par les poussières fines et l’oxyde d’azote.
Les systèmes de ventilation en permettent la réduction car, comme pour les voitures, ils utilisent des filtres à particules. Les différents filtres à particules des systèmes de ventilation domestiques WOLF sont disponibles en différentes classes de filtration et sont composés de matériaux de haute qualité.
Moisissures
Les moisissures sont nocives pour la santé et se forment en présence d’humidité accrue dans l’air.
Vous pouvez également la combattre en aérant régulièrement. Pour ce faire, utilisez un système de ventilation entièrement automatique ou ouvrez tout simplement la fenêtre.
Poussière et pollen
La poussière n’est pas seulement nocive pour les personnes allergiques, elle agresse également les poumons et impacte la respiration. Les pollens sont en plus irritants.
Vous pouvez réduire la concentration de poussières dans votre habitat en passant régulièrement l’aspirateur et en utilisant un filtre à particules fines. Les systèmes de ventilation domestiques modernes filtrent l’air et peuvent agir contre les virus et les bactéries.
Émanation de substances chimiques à travers les peintures et les meubles
Certains meubles, surfaces peintes ou revêtements de sol relâchent des substances chimiques nocives dans l’environnement et contribuent à la mauvaise qualité de l’air.
Tenez compte des labels environnementaux lors de l’achat de meubles, jouets ou autres objets. Si vous venez d’emménager dans une maison neuve, nous vous conseillons d’aérer abondamment.
Ventilation domestique
CWL-2
La plus compacte de sa catégorie, extrêmement silencieuse et hautement performante : la nouvelle série d’appareils CWL-2 WOLF.
Qu’est-ce qu’une mauvaise qualité de l’air ?
L’homme a besoin d’environ 8 litres d’air par minute. Une mauvaise qualité de l’air a donc un impact négatif sur la santé de tous les habitants. Les virus et les germes se multiplient volontiers sous l’effet de la sécheresse de l’air du chauffage et nous contaminent ainsi plus rapidement.
Une concentration élevée de substances nocives, de CO2 et de particules fines dans l’air nuit aux performances et à la concentration. Elle peut également provoquer des maux de tête. L’air sec naturel se compose de :
- azote (N2) : 78,08 %
- oxygène (O2) : 20,95 %
- argon (Ar) : 0,93 %
- dioxyde de carbone (CO2) : 0,04 %
En cas de dépassement des seuils admissibles de la qualité de l’air, on parle de pollution atmosphérique et de contamination de l’air. Elles sont souvent caractérisées par les valeurs des particules fines et par la proportion d’oxydes d’azote dans l’air. Une mauvaise qualité de l’air est caractérisée par :
- Une forte concentration en CO2 : lorsque les pièces ne sont pas suffisamment aérées, la concentration en CO2 dans l’air augmente
- Une mauvaise humidité de l’air : l’humidité relative de l’air à l’intérieur d’un bâtiment devrait être comprise entre 40 % et 60 %. Si elle est trop basse, les muqueuses se dessèchent. Si elle est trop élevée, elle favorise l’accumulation de germes et la formation de moisissures.
- Les oxydes d’azote : les oxydes d’azote sont les oxydes gazeux de l'azote. En font par exemple partie le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2). Dans de nombreuses métropoles, la pollution de l’air extérieur par les oxydes d’azote dépasse la valeur limite. Des études indiquent qu’une forte concentration en oxyde d’azote peut provoquer des maladies.
- Les odeurs désagréables : les mauvaises odeurs à la maison se forment pour différentes raisons et sont liées à une mauvaise qualité de l’air.
- Les particules fines, les pollens : la pollution de l’air par les particules fines et les pollens dégradent également la qualité de l’air et est particulièrement problématique pour les personnes allergiques.
- Les virus et les germes : les agents pathogènes du rhume, les germes et les virus se propagent facilement dans les pièces fermées, notamment en hiver grâce à l’air sec du chauffage. Cela vient du fait que l’air du chauffage peut dessécher les muqueuses et les virus et les germes s’y nichent plus facilement.