Concentration de CO2 dans l’air

Le CO₂, également appelé dioxyde de carbone ou gaz carbonique, est un gaz incolore et inodore. Ses molécules se composent d’un atome de carbone et de deux atomes d’oxygène. Il se trouve partout dans l’air.

Le dioxyde de carbone est naturellement présent dans l’air en très faible concentration. L’émission de CO₂ a lieu, par exemple, lors de :

• la combustion de combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon),
• la décomposition de matières organiques,
• la maturation de fruits et légumes et,
• comme mentionné auparavant, la respiration des hommes et des animaux. 

La composition de l’air

L’air ambiant se compose d’un mélange de différents gaz :
 

• azote (N₂) = 78,08 % 
• oxygène (O₂) = 20,95 % 
• argon (Ar) = 0,93 % • dioxyde de carbone (CO₂) = 0,04 %

De plus, l’air contient des traces d’hydrogène, d’eau, de krypton, d’hélium et de néon.
 

Le dioxyde de carbone est naturellement présent dans l’air en très faible concentration. L’émission de CO₂ a lieu, par exemple, lors de :

• la combustion de combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon),
• la décomposition de matières organiques,
• la maturation de fruits et légumes et
• comme mentionné auparavant, la respiration des hommes et des animaux.

Qu’en est-il pour le consommateur ?

Vous vous demandez ce qui se cache derrière la taxe carbone, applicable depuis janvier 2021 ? Il s’agit d’une mesure visant à réduire nettement les émissions de CO₂. C’est l’unique façon de pouvoir atteindre les objectifs climatiques fixés par l’UE d’ici 2030.

La taxe doit être payée par les fournisseurs de matières premières. Pour les consommateurs, la taxe sur le CO₂ est intégrée dans le prix du mazout, du gaz, de l’essence et du gazole. En clair, cela se traduit, le cas échéant, par une hausse des prix du carburant et du chauffage. Alors que la tonne de CO₂ émise coûtait environ 25 euros début 2021, elle augmentera annuellement jusqu’en 2025 pour atteindre jusqu’à 55 euros par tonne de CO₂.
 

Le gouvernement vise à mettre en place des mesures économiques et sociales de manière à répondre aux enjeux écologiques. Elles concernent, par exemple, le prix de l’électricité et la Contribution au service public de l’électricité (CSPE).

Les coûts accrus devraient inciter à opter pour des technologies plus écologiques, par exemple, en remplaçant la pompe à chaleur. Vous pouvez également faire des économies, en isolant des tuyaux de chauffage exposés à l’air libre et en effectuant régulièrement la maintenance de votre installation de chauffage.

La concentration de CO₂ dans l’air est indiquée en parties par million (ppm). Pour les espaces fermés, il existe un classement de la qualité de l’air selon la concentration de dioxyde de carbone dans l’air intérieur.
 Concentration en

• CO₂ inférieure à 1000 ppm = sans risque
• Concentration en CO₂ entre 1000 ppm et 2000 ppm = hygiéniquement suspect – des mesures d’aération sont nécessaires 
• Concentration de CO₂ supérieure à 2000 ppm = hygiéniquement inacceptable – l’aération de la pièce doit être contrôlée, des mesures supplémentaires sont, le cas échéant, nécessaires

On retrouve souvent notamment dans les salles de classe une qualité de l’air allant de critique à inacceptable. 

L’étude a également montré qu’avec une concentration en CO₂ inférieure à 1000 ppm dans une pièce, les personnes se sentent à l’aise et qu’à partir d’une concentration de 2000 ppm, elles ne sentent pas à l’aise. Une concentration de dioxyde de carbone trop élevée peut causer les problèmes suivants :

• augmentation de la fréquence respiratoire
• risque de contagion accru de maladies, par exemple la Covid-19 
• maux de tête 
• perte de concentration 
• baisse générale des performances

Le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre et contribue donc fortement au réchauffement climatique. À travers les activités humaines, notamment la combustion de matières premières fossiles tels que le gaz, le charbon et le pétrole, la proportion de CO₂ dans l’atmosphère a dramatiquement augmenté au cours des derniers siècles.

Elle était égale à 280 ppm avant le début de la révolution industrielle. Aujourd’hui, elle est arrivée à 400 ppm. Malheureusement, on observe actuellement une augmentation supérieure à 400 ppm, malgré la prise de conscience de sa nocivité au niveau mondial. En tant que gaz à effet de serre, le CO₂ empêche la chaleur de s’évaporer dans l’espace.

Dans certaines limites, ceci est vital pour nous. Sans gaz à effet de serre, la Terre serait un morceau de glace dans l’Espace. Toutefois, une retenue trop importante de la chaleur provoquée par le rayonnement solaire doit être évitée. Car plus il y a de CO2 dans l’atmosphère, plus le climat se réchauffe sur la Terre. Malheureusement, l’humanité émet actuellement environ 32 milliards de tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère.

Toutefois, le CO₂ émis à travers l’activité humaine ne reste pas seulement dans l’atmosphère. Environ un quart des émissions est stocké dans les océans. Un autre quart est utilisé par les plantes. Elles absorbent le CO₂ à travers leurs feuilles ou leurs aiguilles et produisent à l’aide de la lumière et de l’eau du glucide et de l’oxygène.

Le glucide est utilisé pour le développement des cellules végétales, l’oxygène reste dans l’atmosphère. Un seul arbre peut absorber au minimum 10 kilogrammes de CO₂ par an. Toutefois, dès que les arbres sont abattus ou brûlés, le CO₂ stocké est à nouveau libéré.

Le dioxyde de carbone fait naturellement partie intégrante de l’air. Cependant, une concentration trop élevée autant dans l’air ambiant que dans l’atmosphère est nocive.

Tandis qu’un excès de CO₂ dans l’air ambiant dégrade le climat intérieur et compromet la santé, une concentration accrue de CO₂ dans l’atmosphère entraîne un réchauffement du climat.